Dante Illustré : “La Divina Commedia” entre peinture et poésie.

Dante Illustré : “La Divina Commedia” entre peinture et poésie.

Dante Illustré : “La Divina Commedia” entre peinture et poésie. 600 600 Italica

A l’occasion du 100ème Anniversaire de la mort du grand poète Dante Alighieri, ITALICA a organisé la conférence : Dante Illustré: “La divina Commedia” entre peinture et poésie, à l’auditorium de Cabriès, le 17 Novembre 2021 à 19h00.

L’immense poète et homme politique Florentin a inspiré de nombreux artistes, sculpteurs, peintres ou illustrateurs au cours des siècles qui, par leurs interprétations visuelles de l’enfer, du purgatoire et du paradis, nous ouvrent à la compréhension du texte originaire. Chiara nous a guidé dans la poésie à travers une galerie d’images.
La conférence a été animée par Chiara Favara.

“Considerate la vostra semenza : Fatti non foste a viver come bruti ma per seguir virtute e caunoscenza…
… Amor ch’a nullo amato perdona
… Non ti curar di lor, ma guarda e passa… »

On a appris par cœur des phrases de la Divina Commedia ; pas beaucoup quand on n’est pas italien et qu’on n’a pas étudié Dante au lycée français. Ni lu La Commedia dans son ensemble ; on la réserve pour quand on sera très vieux et très malade, comme la lecture de Proust ou de Hugo. Du beau travail de lecture en perspective !

Pourtant, il est de ces passeurs dans la vie qui vous ouvrent les yeux. Pas Charon, sur le Styx* ; l’enfer m’est étranger, mais le passeur en question est une femme italienne, jeune, brillante et qui sait son Dante par cœur. Hier soir de l’année Dante plus 700 ans (l’homme est mort en 1321), Chiara Favara nous a pris par la main pour visiter l’œuvre et ce fut une belle traversée. On a eu l’impression, d’un coup, de devenir intelligents…de cette bonne intelligence qui nous fait avancer même si on ne cherche pas à savoir vers quoi ni vers où… Bref, un discours brillant, celui de Chiara qui nous présente Dante chassé de Florence accompagné toujours de Virgile qui le conduit partout chez les âmes mortes, et dans des lieux apocalyptiques qui ressemblent à ceux d’aujourd’hui.

De temps à autres, Chiara nous lit un extrait, décapant de froidure. Mais elle garde le sourire car elle croit ferme à la transmission nécessaire de cette poésie du texte et de l’iconographie aussi. Et sur sa barque soudain nous n’avons plus peur d’avancer tant il nous reste de vie curieuse et de regards qui s’interrogent sur toutes choses. Bravissima Chiara ! Alla prossima, Chiaruccia bella !

Élisabeth Fabre Groelly, 17 novembre 2021.

* Charon, un vieillard pas sympathique du tout, était celui qui, conduisait aux enfers sur sa barque les âmes défuntes qui étaient entassées sur les bords du Styx, le fleuve des enfers.

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.